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Expo - Bourse aux Reptiles le Samedi 30 Octobre et Dimanche 01 Novembre 2009 à Saint Nicolas lez Arras (62)

     
 

Brachypelma smithi

(F.O.P. Cambridge, 1897)

 
 

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Famille : Theraphosidae


Sous famille : Theraphosinae


Genre : Brachypelma (Simon, 1890)


Espèce : smithi (F.O.P. Cambridge, 1897)


Nom commun : « Orange knee tarantula »

Origine : Mexique

 

Espèce protégée par la convention de Washington et la décision numéro 338/97 du Conseil de l’Europe


Description : Cette mygale est certainement la plus connue des Brachypelma mais aussi des mygales. C'est LA mygale incontournable, avec qui tout le monde a commencé. Le céphalothorax le bord marron clair. L’abdomen est noir, parsemé des poils clairs orangés. Les fémurs et tarse sont noirs, les patelles rouges orangées. Le tiers du tibia est orange, le reste est noir. Une très belle mygale en somme et très attractive de par ses couleurs.

ATTENTION : Brachypelma smithi est souvent confondu avec une de ses "cousines" plus rare en captivité, la Brachypelma annitha. Un moyen de les différencier serait la couleur du céphalothorax. En effet, tout noir chez la B. Smithi, il est au contrairement orange chez B. annitha avec peu de noir au niveau des yeux. Les deux espèces se sont souvent hybridées dans nos élevages...

Taille : Les femelles adultes peuvent atteindre 7 à 8 cm de corps pour une envergure de 15 à 17 cm. Comme chez l’ensemble du genre Brachypelma, les mâles sont plus petit et moins imposant. Ces dernières années j'ai remarqué, que l'on trouvé des spécimens adultes assez petits par rapport aux standards énoncés juste au dessus. Je pense que cela est la faute de sujet trop consanguin. J'ai notamment un sujet femelle de 1998 qui ne mesure seulement 6 cm de corps pour 13 cm d'envergure.

Comportement : C'est une mygale docile comme la plupart des Brachypelma, mais qui a cependant une fâcheuse tendance à « bombarder » à la moindre alerte. Ses soies ne sont pas trop urticantes, comparées à certaines autres espèces, mais il faut se méfier en cas de projection sur le visage et les yeux ou sur les peaux tendres (cou, poignets,...)
Par ailleurs, c'est une mygale très résistante, qui vit longtemps et que l'on trouve facilement en captivité : idéale pour débuter en terrariophile.
Attention c'est peut être une mygale docile en général, mais il existe des variations comportementales inhérents à chaque individu. Sur mes deux sujets maintenus, une est une véritable "crème" et l'autre à un caractère vraiment aléatoire. Enfin dans la plupart des cas observés les mygales sont calmes.
 

Terrarium : 20 x 25 x 25 cm pour une femelle adulte suffit mais on peut lui donner plus d'espace même si elle ne bouge pas beaucoup. Le sol sera composé d’une couche de tourbe d’environ 5 cm maintenu humide sur la moitié de sa surface (du côté du bol d'eau). Lui mettre à disposition des souches pour creuser son abri.


Température : Pour ma part je la maintien à 26°C le jour et la nuit les températures descendent à 20°C maximum.


Hygrométrie : je maintiens mes spécimens dans un climat oscillant entre 50 et 65% d'humidité parfois un peu moins. Cette Brachypelma vivant dans un milieu plutôt désertique comme beaucoup de Brachypelma, elle n'a pas besoin d'une hygrométrie élevé cependant veillez a bien humidifier tout de même en période de mue. Je garde toujours une partie du terrarium plus sèche, seule la partie ou figure l'abreuvoir est humide.

Reproduction : Le principal problème pour cette espèce est de se procurer un mâle adulte. De plus, les mâles vieillissent très vite et, une fois adultes, ne peuvent remplir leur office plus de 3 mois...
Il faut bien nourrir la femelle avant l'accouplement, afin d'évité que la femelle ne dévore sont amant. Il faut bien surveiller l'accouplement car la femelle est souvent agressive. Une baguette en bois ou en verre et bien pratique dans c'est moment là.
La ponte survient 3 à 6 mois après la fécondation, mais bien plus dans certains cas. La durée de l'incubation des œufs dure environ 11 semaines. On peut retirer le cocon à la mère après 7 semaines pour le placer au chaud dans un incubateur. La plupart du temps elle s'avère cependant de bonne mère, il suffit de les laisser en paix et de ne pas les déranger. J'ai constaté que les accouplements n’étaient pas vraiment fructueux avec cette espèce, alors vaux mieux retenter plusieurs fois l'accouplement quand l'on a un mâle disponible. Les cocons sont assez inégaux, on peut avoir entre 150 et 800 mygalons. Je préconise d'individualiser assez tôt les jeunes car ils ont une tendance au cannibalisme.

Attention aux mâles après l'accouplement ceux ci sont surexcités et pressés de s'enfuir sous peine d'être manger par la femelle, dans cette situation il risque fort de vous mordre facilement en tentant de le rattraper pour le remettre dans son terrarium ! Méfiez vous !

Alimentation : On doit fournir des proies plus ou moins grosse pas rapport à la taille du spécimen à nourrir, c'est à dire : drosophiles, asticots, grillons, blattes, criquets, souriceaux. Pour ma part aux jeunes stades, je nourris aux drosophiles aptères pour passer ensuite à l'asticot. Quand je les juge suffisamment grand je les nourris à la blatte (Blaptica dubia). Ayant eu des problèmes avec certaines souches de grillons contaminé par un parasite je me suis vite mis aux blattes de tout façon nettement plus adaptées aux mygales et je ne regrette pas un seul instant.

Croissance : La croissance assez lente on peut dire, il faut environ 3 à 4 ans pour un mâle adulte. Il faut attendre 1 an de plus pour avoir une femelle adulte dans les mêmes conditions, soit 5 ans.

Remarque : Étant donné que ce soit devenue une espèce commune en captivité les éleveurs tendent à moins la reproduire ou carrément de ne plus la reproduire au profit d'autres espèces moins faciles. Cela est un tord à mon humble avis, car sur le long terme on pourrait voir s'éteindre peu à peu les souches d'élevages à force de ne plus vouloir les reproduire...

 
 

 

 
     
 

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© Florent Balahy  19/11/2007 - Tous droits réservés ©