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Expo - Bourse aux Reptiles le Samedi 31 Octobre et Dimanche 01 Novembre 2009 à Saint Nicolas lez Arras (62)

     
 

Acanthoscurria geniculata

(Koch, 1841)

 
 

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Famille : Theraphosidae


Sous famille : Theraphosinae


Genre : Acanthoscurria (Ausserer, 1871)


Espèce : geniculata (Koch, 1841)

Origine : Brésil

Habitat naturel : Elle fréquente surtout la région de Santarém. Dans la nature cette espèce s'abrite souvent dans des terriers abandonnés, mais on peut aussi la trouver planquée sous des souches ou des pierres tout simplement.

Description : Espèce de grande taille de couleur marron foncée dans son ensemble, dès fois tirant vers le noir chez certains spécimens. Ses pattes sont striées de petites bandes blanches limite de couleur crème; ainsi que le rebord de ses chélicères puissantes. Les poils qui recouvrent son corps et en particuliers l'abdomen sont de couleur rougeâtre. Il n’y pas de différence de robe chez le mâle, seulement un aspect plus maigre avec de très longue pattes.
Attention : Cette espèce est parfois confondue avec A. brocklehursti cependant l'Acanthoscurria la plus répandue en captivité reste la A. geniculta. On commence à voire ces dernières années plus d'espèces de ce genre arrivée sur le marché : A. antillensis, A. brocklehursti, A. fracta, A. insubtilis, A. juruenicola, A. sternalis, A. suina,... Mais il en reste encore bien d'autres encore !


Taille : Elle fait partie des plus grosses mygales qu'il y a en captivité. Le corps des femelles oscille entre 8 et 10 cm, pour une envergure totale de 20 cm voir plus. La taille des mâles est assez variable, de 5 à 8 cm de corps. Certains spécimens sont aussi spectaculaires que Lasiodora parahybana...

Comportement : C'est une mygale impressionnante en taille et assez nerveuse. Elle sait se faire respecter au besoin. Dérangée elle n'hésitera pas à monter son mécontentement très clairement. Sa vivacité pour sa taille est frappante, elle peut faire des voltes face extraordinaire acculé dans un coin du terrarium, allant jusqu'à mordre sans problème. C'est poils urticants sont très efficace. Cette mygale à une force surpuissante dans ces énormes chélicères et certains en ont déjà fait les frais... Il faut être méfiant à l'égard de cette espèce qui reste pour ma part assez inapproprié pour un débutant. Certes elle dissuadera certains malins de vouloir la prendre mais cela reste un animal rapide, une Lasiodora parahybana parait plus "calme" à mon sens...

Terrarium : Un terrarium de 40x30x30 est amplement suffisant, mais un peu plus grand aussi. Je préconise de mettre une bonne couche de substrat : 5 cm de tourbe blonde minimum, qui sera maintenue humide sur la moitié de sa surface. En guise de cachette on pourra utiliser une écorce liège ou souche de bois, afin qu'elle puisse creuser son terrier en dessous. On peut rajouter d’autres décorations mais c'est une grosse mygale et elle travaille son habitat à sa guise comme L. parahybana en un peu moins...


Température : Pour ma part je la maintien à 26°C le jour et la nuit les températures descendent à 20°C maximum.


Hygrométrie : Je maintiens mes spécimens dans un climat oscillant entre 65 et 75% d'humidité. Cette Acanthoscurria vivant au brésil a besoin d'un taux d'humidité assez élevé; Je garde toujours une partie du terrarium plus sèche, seule la partie ou figure l'abreuvoir est humide.

Reproduction : La reproduction du genre Acanthoscurria ne pose pas beaucoup de problème et est relativement simple à réaliser en captivité. Acanthoscurria geniculata en est l'exemple concret. L'accouplement peut être risqué pour le mâle si la femelle n'est pas réceptive à sa parade. Il faut bien nourrir la femelle qui est un vrai ogre sans fond, afin d'éviter au mâle des désagréments pour sa personne. La femelle est une vraie "fainéante", elle ne fait rien du tout et c'est le mâle qui fait tout. Il peut arriver que le mâle n’ait pas le temps de se retirer car l'accouplement déclenche l'appétit de la femelle. Il faut donc rester attentif et pouvoir intervenir au besoin, encore plus si l'on veut rééditer l'accouplement quelques jours après (baguette). La ponte arrive environ 4 mois après l’accouplement, dès fois plus. La durée d’incubation quand à elle oscille entre 2 et 4 mois. Le cocon donnera naissance à un grand nombre de mygalons, environ 1000 mais parfois même jusqu'à 2000 individus. Les conditions de la femelle influent sur l'importance du cocon. Les jeunes sont ridicule part rapport à leur taille adulte. Attention, c'est une espèce ayant une tendance au cannibalisme donc individualisé assez vite les jeunes.


Attention aux mâles après l'accouplement ceux ci sont surexcités et pressés de s'enfuir sous peine d'être manger par la femelle, dans cette situation il risque fort de vous mordre facilement en tentant de le rattraper pour le remettre dans son terrarium ! Méfiez vous !
 

Alimentation : On doit fournir des proies plus ou moins grosse pas rapport à la taille du spécimen à nourrir, c'est à dire : drosophiles, asticots, grillons, blattes, criquets, souriceaux. Pour ma part aux jeunes stades, je nourris aux drosophiles aptères pour passer ensuite à l'asticot. Quand je les juge suffisamment grand je les nourris à la blatte (Blaptica dubia). Ayant eu des problèmes avec certaines souches de grillons contaminé par un parasite je me suis vite mis aux blattes de tout façon nettement plus adaptées aux mygales et je ne regrette pas un seul instant.

Croissance : La croissance est assez lente. Chez cette espèce les premiers mâles apparaissant généralement au bout de 4 ans et il faut rajouter un an de plus pour avoir une femelle adulte, soit 5 ans.

Remarque : Rester méfiant avec cette espèce... 

 
 

 

 
     
 

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© Florent Balahy  19/11/2007 - Tous droits réservés ©